Pendant des siècles, l’activité sexuelle a été considérée comme un élément naturel et essentiel de la vie humaine, souvent lié au bien-être physique et émotionnel. Cependant, des recherches scientifiques récentes ont commencé à révéler un phénomène surprenant : le manque de relations sexuelles pourrait faire plus que simplement nuire à l’humeur d’un homme ; il pourrait avoir des effets mesurables sur sa santé.
Des études portant sur de vastes populations et des tranches d’âge variées mettent en lumière le lien potentiel entre une baisse de l’activité sexuelle et de graves problèmes de santé chez les hommes, des maladies cardiaques au cancer. Voici ce que les scientifiques ont découvert sur ce lien intrigant.
La recherche dévoilée
Une étude pivot, intitulée « Déclines in Sexual Activity and Function Predict Incident Health Problems in Older Adults: Prospective Findings from the English Longitudinal Study of Ageing », publiée en 2020, a suivi 2 577 hommes et 3 195 femmes âgés de 50 ans et plus pendant quatre ans. Les résultats sont frappants chez les hommes : ceux qui signalent une baisse de désir sexuel présentent un risque accru de 41 % de développer une maladie chronique limitante et un risque accru de 63 % de cancer, par rapport à ceux qui maintiennent leur désir.
De plus, les hommes souffrant de dysfonction érectile présentent un risque accru de 73 % de cancer, de 129 % de maladie coronarienne et une probabilité accrue de 66 % de qualifier leur santé de passable ou mauvaise. L’étude suggère qu’une baisse de l’activité ou de la fonction sexuelle pourrait constituer un signe avant-coureur de problèmes de santé sous-jacents, ce qui incite les chercheurs à inciter les professionnels de santé à y prêter attention.
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