Sean Combs, le 15 mai 2022, à Las Vegas (Etats-Unis). (IMAGE PRESS AGENCY / AFP)
Interrogé sur le sujet, le président américain n’a pas évacué l’idée, ajoutant qu’il « examinerait les faits ». Le rappeur comparaît actuellement à New York, notamment pour trafic à des fins d’exploitation sexuelle. Il risque la prison à vie.
Une issue très politique à un procès très médiatique ? En conférence de presse, vendredi 30 mai, Donald Trump n’a pas rejeté l’idée d’une grâce présidentielle à l’égard de Sean Combs, mieux connu sous le nom de P. Diddy. L’artiste américain, figure éminente du rap américain, est jugé à New York pour trafic à des fins d’exploitation sexuelle, transport de personnes à des fins de prostitution, mais aussi pour entreprise criminelle. Accusé de violences, de corruption ou encore d’enlèvement, il encourt la prison à perpétuité.
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Interrogé sur la possibilité de le gracier, le président des Etats-Unis a déclaré que « personne ne l’a demandé », avant de poursuivre : « Mais je sais que des gens y pensent. Je pense que certains ont failli faire cette demande. » Le dirigeant américain pourrait-il y répondre favorablement ? « J’examinerais les faits », a rétorqué Donald Trump, ajoutant qu’il n’avait pas parlé « depuis des années » à Sean Combs.
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