À Paris, Lula demande à Macron « d’ouvrir son cœur » à l’accord de libre-échange Mercosur-UE France

Le président français a pour sa part demandé à ce que l’accord soit « amélioré » pour protéger les agriculteurs européens, car les « pays du Mercosur sont pas au même niveau réglementaire ». Nous devons « respecter nos agriculteurs et la cohérence de nos ambitions », a-t-il affirmé.

Cet accord passé avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viandes, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.

Paris s’oppose à cet accord « dans sa forme actuelle », contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne.

À la veille du début de la visite du président brésilien, des députés français ont réuni mercredi plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l’accord.

Jean-François Guihard, président de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev), a notamment appelé Emmanuel Macron à être « extrêmement ferme » face au président brésilien « pour dire que cet accord n’est pas possible ».

« un génocide prémédité » à Gaza
Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières imposées par le président américain Donald Trump à ses partenaires et par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, les deux dirigeants n’ont pas éludé les conflits en cours.

La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’État palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.

Lula, a à nouveau accusé de nouveau Israël de commettre « un génocide prémédité ». « Ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre. C’est un génocide pratiqué par une armée hautement préparée contre des femmes et des enfants […]. Nous voyons un génocide sous nos yeux, jour après jour, ce n’est plus possible d’accepter », a lancé le président brésilien, qui a déjà évoqué à plusieurs reprises un « génocide » à Gaza.
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