Au-delà de la chambre à coucher : que peuvent faire les hommes ?
Si l’activité sexuelle n’est pas envisageable, que ce soit pour des raisons de circonstances, de santé ou de choix, les hommes n’ont pas à rester les bras croisés pendant que leur bien-être en pâtit. Voici cinq alternatives prouvées pour prendre soin de leur santé :
Faire de la salle de sport ou marcher
L’exercice physique reproduit certains des bienfaits cardiovasculaires du sexe. Une marche rapide de 30 minutes ou une séance de musculation peut stimuler la circulation, augmenter les endorphines et maintenir le taux de testostérone, atténuant ainsi certains des risques liés à l’inactivité.
Prioriser le sommeil : comme le manque de sommeil et les troubles sexuels sont étroitement liés, viser 7 à 9 heures de sommeil de qualité par nuit peut aider. Éviter les écrans avant de se coucher et maintenir un horaire régulier peut protéger contre les problèmes d’érection et les problèmes de santé plus généraux.
Développer des liens sociaux
Le lien émotionnel est important. Passer du temps régulièrement avec ses amis, sa famille ou même son animal de compagnie peut réduire le stress et la solitude, offrant un regain de santé mentale comparable à l’intimité des rapports sexuels.
Manger pour ses hormones
Une alimentation riche en zinc (huîtres ou graines de courge, par exemple) et en bonnes graisses (avocats ou noix) favorise la production de testostérone. Réduire sa consommation d’aliments transformés peut également limiter l’inflammation, un facteur néfaste pour la santé.
Méditer ou se détendre
Le stress chronique fait chuter la testostérone et augmente le taux de cortisol, deux facteurs potentiellement néfastes pour la santé. Dix minutes de pleine conscience ou de respiration profonde par jour pourraient reproduire certains des effets apaisants et équilibrants du sexe sur les hormones.
En résumé
La science est claire : le manque de rapports sexuels peut signaler des problèmes de santé masculine, allant de maladies physiques comme le cancer et les maladies cardiaques au déclin cognitif. Des études comme l’English Longitudinal Study of Ageing et d’autres soulignent que l’activité sexuelle n’est pas seulement une question de plaisir : elle est liée à la vitalité. Mais tout n’est pas si sombre. Que ce soit par l’exercice, un meilleur sommeil ou des liens sociaux plus forts, les hommes disposent de nombreux moyens de rester en bonne santé, avec ou sans excès. À mesure que la recherche progresse, une chose est sûre : considérer le sexe comme un « bonus » plutôt qu’un facteur de santé pourrait être une erreur à reconsidérer.